Lalali lalala
lilala et voilà
Je te cherche dans les rues Dans la rue des marchandes Des marchandes de mots nus Les mots que tu habilles et transformes En phrases pleines de forme. Les mots se fondent, s'entremêlent Dansent sans pudeur Et prennent des ailes Et toi inquiet et rêveur Les ordonnes avec ferveur. Comme petits morceaux de bois Tendrement ficelés Comme rouge à lèvre bien choisi Sur la bouche dessiné Bouquet de fleurs cramoisies Dans un vase japonais. Tu pèses les mots que tu dis Et construis ta maquette Avec un coup de baguette. Tes mots résonnent avec la réalité Je connais cette sensation, C’est un aspect de la vérité Qui sort sans compassion De ta palette multicolore. Je te devine ce matin très tôt En train d'assembler tes mots Près de ma boite mail Pour embellir mon réveil. Mabel